25 mars 2019, Journée mondiale de la procrastination

Par L'Officiel du Thermalisme
Publié le 25 mars 2019 à 16h06 dans

Lundi 25 mars 2019, c’est la Journée – mondiale ! – de la procrastination. Procrasti-quoi ? Procrastiner, c’est tout simplement le fait, bien connu de certains, de remettre une action au lendemain. Ce qu’on a failli faire avec cet article…

Pourquoi une journée de la procrastination ?

Le terme peut faire peur, mais procrastiner peut avoir du bon. Surtout dans notre monde moderne et ultra connecté qui, dans une recherche constante de performance, nous impose un rythme effréné. La journée du 25 mars offre donc une bonne excuse pour se mettre en pause volontairement, réfléchir à notre mode de vie et ne plus le subir. Bref, prendre un peu de recul dans un monde qui nous en laisse très peu l’occasion. Et c’est tout l’intérêt de cette journée.

 

Procrastiner, c’est bien de temps en temps…

Ce phénomène vous concerne forcément de près ou de loin, à la maison, au bureau ou même en vacances. Cela peut être bénéfique lorsqu’il s’agit de ne pas faire les choses trop vite : vous le ferez demain, le temps de mieux y réfléchir.

En effet, cela nous est tous arrivé de remettre une affaire à plus tard, parce qu’on la jugeait peu gratifiante, rébarbative ou même tellement insignifiante qu’elle pouvait surement être faite le lendemain. Et cela n’a pas changé le cours normal des choses.

Procrastiner de temps à autre pourrait même augmenter votre qualité de vie. Vraiment ? Oui, beaucoup de problèmes peuvent parfois se régler seul, sans que vous n’interveniez. Une autre façon d’apprendre que tout ne dépend pas de vous, d’accepter de prendre du recul et de prendre le temps de faire les choses correctement.

…Mais peut devenir une source de souffrance

Cependant, vous connaissez cette envie soudaine de tout ranger alors que vous êtes en retard dans un affaire urgente ? On peut avoir l’impression que cela nous aide à réfléchir, mais c’est surtout du retard qui s’accumule. La procrastination peut atteindre un niveau tellement critique qu’elle engendre de la souffrance. Le dictionnaire Larousse parle en effet de « tendance pathologique ». Et les raisons peuvent être multiple.

 

  • Surcharge de travail. Le simple fait de penser à la tâche dans son ensemble peut la rendre insurmontable, vous perdez de la motivation et vous en réalisez d’autres, « en attendant»;

 

  • Trop grande pression. Vous avez placé la barre tellement haute, ou bien quelqu’un d’autre en attend tellement de vous, que vous êtes atteint par cette peur de ne pas y arriver;

 

  • Manque d’organisation. Il s’agit parfois d’une simple mauvaise organisation qui vous empêche de faire les choses en temps et en heure, engendrant stress et culpabilité, ce qui vous amène à encore plus de procrastination;

 

  • Simple paresse. C’est possible! Remettre au lendemain se fait parfois par simple paresse. C’est arrivé à tout le monde, sauf que si vous attendez trop longtemps, la tâche deviendra insurmontable.

 

Il existe plusieurs profils de « procrastinateurs ». Il y a bien sûr le paresseux, celui qui s’assume. Mais, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce phénomène touche plutôt des personnes actives et donc étrangères à la paresse. Effectivement, les victimes de la procrastination peuvent être des perfectionnistes qui culpabilisent à l’idée de ne pas arriver au résultat souhaité. Mais aussi des personnes qui connaissent une très grande charge de travail, y compris mentale, et procrastinent de façon involontaire, voire par oubli.

Comment lutter contre la procrastination ?

Pour éviter le cercle infernal de la procrastination douloureuse, il existe différentes solutions à mettre en place dès maintenant.

  • S’organiser. Avoir tout dans la tête, c’est bien, mais personne n’est à l’abri d’un oubli. Faire une liste vous permet d’éviter ce genre de dé Mieux, elle vous permet d’y voir plus clair et de classer vos obligations par importance, par durée, par pertinence, etc.

 

  • Faire du flux tendu. Vous avez des tâches qui demandent moins de 5 minutes? Ne les mettez pas en attente et faites-les immédiatement : répondre à un email, ranger un dossier ou, à la maison, sortir les poubelles sont des petites actions dont vous pouvez rapidement vous dé Cela vous donnera le sentiment d’avancer.

 

  • Installer une routine. Il est très important de découper de ses journées et ainsi d’instaurer des moments récurrents pour effectuer vos corvées et autres petites besognes. Entre ces épisodes routiniers, les moments où vous devez vous concentrer n’en seront que plus efficaces.

 

  • Se fixer des objectifs, notamment quotidiens. Pour éviter de repousser une tâche ou d’y prendre trop de temps, fixez une date limite et communiquez-là. En effet, si vous dites à vos collègues qu’ils auront votre rapport à 16h30, vous éviterez à coup sûr d’entreprendre autre chose dans le même temps.

 

  • Accepter de ne pas faire un travail « parfait». Vouloir un travail parfait ne se justifie pas toujours. Travaillez sur vous-même pour enfin accepter de fournir un travail « bon » et non plus « parfait ».

 

Ces astuces ont l’avantage d’impliquer peu de changement dans votre vie. Elles sauront vous aider à retrouver un rythme de vie plus confortable, sans procrastiner.

Sinon, partez en cure ! S’il y a bien un moment pour prendre soin de soi, une pause bien-être qui n’est pas culpabilisante, c’est bien la cure.

©Pixabay/Freepik

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