5 recommandations contre la pollution de l’air extérieur autour des écoles

Par L'Officiel du Thermalisme
Publié le 4 avril 2019 à 16h44 dans

L’association Respire s’est intéressée à la qualité de l’air autour des écoles d’Île-de-France. 90 % des enfants respireraient un air toxique, selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), et le nombre d’enfants asthmatiques aurait doublé en vingt ans. Un état des lieux de l’exposition dans les établissements scolaires d’Île-de-France s’impose.

 

Plus de la moitié des écoles exposées au dioxyde d’azote

Respire s’est intéressée au dioxyde d’azote (NO2) et à deux particules : PM10 et PM2,5, entre 2012 et 2017. Différentes normes ont été utilisées : les seuils réglementaires européens et ceux de l’OMS. Ceux-ci sont identiques pour le NO2, mais diffèrent pour les particules. Les crèches, écoles, collèges et lycées d’Île-de-France ont été ciblés : ils sont 12 520.

Résultat, en 2017, 682 établissements dépassaient les seuils légaux de dioxyde d’azote, principalement produit par les véhicules diesel.

Dans Paris, ce taux a été divisé par deux en cinq ans. Une bonne nouvelle pour l’association qui justifie cette chute par les mesures prises par la municipalité contre la pollution, mais aussi par l’évolution des voitures.

 

 

Divergences de seuils

Concernant les particules, seul un établissement se trouvait au-dessus des normes de PM10 en 2017 et aucun pour les PM2,5, selon les normes européennes. En revanche, si l’on se base sur les recommandations de l’OMS, 91 % des établissements dépassent les seuils de PM2,5 et 49 % ceux de PM10. Or, pour Respire, les seuils de l’OMS sont ceux qui comptent en matière de santé.

 

Cinq recommandations

  1. Analyser la qualité de l’air intérieur. En effet, c’est l’air extérieur qui a été étudié dans cet état des lieux. L’association aimerait voir la surveillance de la qualité de l’air intérieur des écoles et des ERP (établissements recevant du public) se développer.
  2. Extension des zones à faible émission. Celles-ci seraient responsables de la chute de la pollution, comme la montre une étude de mars 2018.
  3. Création d’une voie verte. Seraient concernées les autoroutes urbaines régionales. Il s’agirait de mettre en place des zones réservées au covoiturage, aux transports en commun et aux véhicules électriques ou hybrides, afin de favoriser ces modes de transport.
  4. Mise en place d’actions locales. Les communes franciliennes pourraient essayer de limiter a circulation autour des écoles, moderniser les bus, etc.
  5. Normes de l’OMS. Il serait préférable de suivre les seuils de l’OMS, qui sont en faveur de la santé, concernant les particules, et non les normes françaises et européennes, bien plus élevées.

 

©Pixabay/Freepik

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