Avec le réseau « Villes d’eaux, villes de bien-être », les stations misent sur un nouveau tourisme thermal

Par Violaine Badie
Publié le 25 novembre 2022 à 09h36 dans

détente dans un spa thermal

Plaisir et détente seront les maîtres-mots des prochaines offres touristiques qui verront bientôt le jour dans les stations thermales. Avec des séjours centrés sur l’eau thermale, la déconnexion et la pleine nature, les communes souhaitent séduire un nouveau public.

Leur objectif est de sortir du « tout cure » pour mettre davantage en avant le thermoludisme et les autres atouts bien-être des stations thermales (montagne, ruralité, activités sportives ou de détente…). Lors des Rencontres Nationales du Thermalisme qui se sont tenues à Rochefort les 16 et 17 novembre derniers, plusieurs représentants de communes thermales ont annoncé un projet de diversification de leurs offres touristiques intitulé « Villes d’eaux, villes de bien-être ». Inspiré par l’intérêt grandissant pour les séjours axés sur le ressourcement, le retour à la nature, la rupture avec le quotidien, il a pour ambition d’attirer de nouveaux visiteurs (jeunes, urbains, etc.) tout en élargissant l’attractivité des stations.

« Grâce à la qualité d’implantation des sites, leur richesse patrimoniale, culturelle, architecturale, gastronomique et naturelle, les stations thermales sont des destinations de choix pour un public avide de déconnexion et de détente », détaille Jean-Frédéric Gonthier, directeur de l’Office de tourisme de Gréoux-les-Bains et président du Club des Offices de tourisme. Dans la masse des offres axées sur le bien-être, les « Villes d’eaux » peuvent s’appuyer sur un atout majeur pour proposer une expérience vraiment différenciante : la ressource hydrominérale unique qu’est l’eau thermale. « Nous espérons à la fois promouvoir les courts-séjours et inciter la population à davantage consommer de soins thermaux », poursuit Jean-Frédéric Gonthier, cette fois en dehors du cadre médicalisé des cures conventionnées.

tourisme détente en montagne

Le programme « Ville d’eaux, villes de bien-être », développé avec le concours de l’agence nationale de développement touristique Atout France, a déjà séduit près de la moitié des stations thermales françaises. Une campagne nationale devrait prochainement être déployée, autour de quatre types d’offres : gastronomie et bien-être, sport (préparation et récupération), déconnexion et activités de pleine nature, week-ends thématiques (à deux, entre amis, etc.). Ces offres permettront également de mieux répartir les flux de visiteurs, concentrés aujourd’hui en mai et septembre avec les curistes traditionnels, et de stimuler la fréquentation sur toute la saison touristique, du printemps à l’automne.

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Source :

  • Rencontres Nationales du Thermalisme à Rochefort, séance plénière « Villes d’eaux, villes de bien-être » – Etat de la démarche (17 novembre 2022)

11 commentaires

  • Nicole Villaret dit:

    Comment se fait-il que des curistes écrivent des commentaires truffés de fautes de français ou carrément vulgaires ? Aurait-on affaire à des personnes déprimées sur toute la ligne ?
    Il est certes parfois difficile de rédiger une missive sans avoir la maîtrise du traitement de texte mais, quand même, un message bien formulé est un message lu !:

    Je me suis d’ailleurs demandée si des curistes sont toujours de bonne composition vis-à-vis de leurs semblables.

    Il y a deux ans, en mini-cure d’une semaine à Santenay et en résidence sur place, je me retrouve un matin à côté d’une curiste un peu âgée de la région qui faisait des allers-retours entre le centre thermal et son domicile.

    Sans être trop intrusive, j’engage la conversation avec elle et le courant passe. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque le lendemain matin, alors que nous attendions toutes et tous, tranquilles, notre tour aux bains d’hydrothérapie, je l’entendis lancer à mon adresse : « Mais où elle va celle-là ? » … alors que j’allais tout simplement prendre un verre d’eau à la source disponible à deux pas.

    Cette femme n’était pas sénile et il m’a semblé retrouver là le commentaire de la voisine d’une hlm, à sa fenêtre, plutôt prompte à juger tout le monde tout le temps.

    Je plains vraiment les centres thermaux qui font ce qu’ils peuvent pour améliorer leurs prestations et qui se retrouvent en présence de gens ternes, moches (ne parlons pas des édentés) et non communicatifs.

    Pour rehausser le niveau comme cela est dans l’air aujourd’hui, il y aura du boulot… Je leur souhaite bon courage !

  • boutin jean dit:

    les cures ne sont pas des VACANCES les établissements thermaux et proprietaires devraient se mettre à la place des curistes en adaptant date heure des soins et location aux besoins de ces derniers des curistes

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  • marie dit:

    Tous a fait d’accord avec ce qui se dit laissons la place curistes c’est vrai que de vouloir faire d’autre activités c’est de voir le déremboursement des cures thermales pour les gens qui en on vraiment besoin ce m’est pas des vacances comme on le dit souvent mais restons sur les cures et essayons de rénover les stations thermales pour les petites gens plutôt que de toujours vouloirs faire mieux et obliger a mettre au mains au porte-monnaie

  • BAZIN dit:

    Quand allez vous officiellement avoir un statut de centre de tourisme à but lucratif plutôt que pomper la sécu hypocritement.

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    • nort dit:

      Pomper la sécu ? Les soins de cures thermales représentent 0,2 % de la CSBM. Une cure thermale en rhumatologie coute 600 € pour 18 jours de soins . Combien coûte une journée d’hospitalisation ?

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  • Mamie dit:

    Il faut d’abord penser aux curistes, partir en cure ce n’est pas des vacances et il serait préférable de revoir le confort du curistes celui qui ne peut pas ce payer le service premier car les frais d’hébergement ne sont pas pour certains remboursé,

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  • ALISJO dit:

    complétement d’accord avec les propos précédents

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  • Le Sauze dit:

    Parallèlement , ces villes thermales ne doivent pas oublier que les soins de cure sont prioritaires avec un objectif l amélioration de la santé. Une dérive est à craindre , les mini cures et autres soins de
    confort génèrent sur le plan financier beaucoup plus que la cure Sécurité Sociale. Il est à déplorer que de nombreux centres thermaux proposent des cures dites «  premium » où apparaît nettement la rentabilité financière recherchée.Tous les curistes ne pouvant payer un tel tarif ( double du remboursement) sont alors contraints aux horaires les plus défavorables.!! Même dans ce domaine, il y a des classes! Est ce un progrès? Peut être un jour les curistes passeront après les utilisateurs de soins de confort. On peut tout attendre avec la recherche de rentabilité. Peut être aussi un pas vers le de remboursement de la cure de santé que certains déjà souhaitent.

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  • Lapierrr dit:

    C sur que si les gens ont la retraite à 65 ans et qu ils viennent en cimure dans des centres aux équipements hors d âge ça donne plus envie de revenir…

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  • Le revers de cette volonté d’aller vers des activités autres que les cures thermales c’est d’aller vers une deremboursement des cures pour des raisons de de santé et non pas une activité de confort

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