Témoignage : « La cure fait partie de mon traitement contre l’endométriose »

Par Cécile Tardieu
Publié le 5 mars 2024 à 10h15 dans

témoignage endométriose et cure thermale

L’endométriose est une maladie chronique peu connue du grand public qui peut s’avérer handicapante si elle n’est pas traitée à temps. Nabilla a suivi deux cures à Salies-de-Béarn, jolie station thermale des Pyrénées-Atlantiques spécialisée en gynécologie.

Un handicap invisible

Etudiante, Nabilla se plaignait de douleurs qui l’obligèrent à interrompre ses études de mathématiques. « J’ai toujours eu des règles douloureuses qui me faisaient être absente deux à trois jours par mois. Mon médecin généraliste de l’époque trouvait cela normal et comme les femmes de ma famille avaient toutes des règles douloureuses je ne me suis pas inquiétée. Je pensais même être plus douillette que mes copines ». Pourtant, quand elle débute sa vie professionnelle, ses arrêts maladie à répétition, à chaque cycle, ont fini par créer des tensions avec ses supérieurs, ses collègues de travail l’obligeant à songer à une réorientation professionnelle pour pouvoir mieux gérer ses crises et ne plus subir de jugement.

De la difficulté du diagnostic

Il a fallu un certain temps pour que l’on identifie l’origine de ses douleurs pelviennes. A chaque cycle, Nabilla se retrouvait aux urgences. Les échographies étaient normales, jusqu‘au jour où un médecin lui a prescrit une IRM qui confirma qu’il s’agissait bien d’une endométriose.

Un soulagement pour la jeune femme. « J’étais contente d’avoir un diagnostic, car je pensais parfois que j’étais folle. J’ai alors pris un rendez-vous avec un gynécologue. » Pourtant, les solutions thérapeutiques proposées par le médecin s’avèrent vite insatisfaisantes. Elle fera des recherches sur internet pour améliorer son quotidien et diminuer les antidouleurs qui lui procurent des effets secondaires.

« En faisant des recherches sur l’endométriose, je suis tombée sur le site EndoFrance qui parlait des cures thermales, j’en ai parlé à mon médecin traitant et j’ai regardé les avis sur les forums. » Le choix se porte sur Salies-de-Béarn, réputée pour sa cure thermale en fertilité.

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Des résultats probants

Au fil des semaines, l’état de Nabilla évolue par paliers. « La première semaine de la cure, mes douleurs ont doublé, ce qui est normal quand on en parle au médecin thermal, ça prouve que mon corps réagit. Puis pendant les deux autres semaines, les douleurs se sont calmées malgré une grande fatigue. C’est un mois après la cure que j’ai commencé à ressentir les effets positifs, c’est-à-dire un cycle régulier, plus de saignements entre les règles, une souplesse dans mes mouvements et des douleurs moins fortes. Après deux cures, je prends moins d’antidouleurs. »

Dédramatiser la maladie

Lors de la dernière cure, la participation à un groupe de parole animé par une psychologue a apporté à Nabilla des clés pour oser parler de sa maladie et s’apercevoir qu’elle n’était pas toute seule. « Le fait de discuter avec des femmes atteintes de la même maladie m’a permis de dédramatiser l’endométriose car c’est une maladie un peu taboue qui touche l’utérus, l’infertilité, les douleurs lors des rapport sexuels, problème de transit… »

La cure fait désormais partie de son traitement contre l’endométriose. Forte de son expérience, elle conseille les personnes atteintes d’endométriose de prendre du temps pour elles, ce qui n’est pas toujours évident. Se faire du bien psychologiquement et diminuer les douleurs sont les promesses de la cure qu’elle met en avant.

Sa décision est prise, elle reviendra l’an prochain, à la même période pour poursuivre les bénéfices de la cure.

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Source :

  • Entretien exclusif avec Nabilla, le 1er février 2024
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