Le sanglier de Salies, une légende « salée »

Par L'Officiel du Thermalisme
Publié le 12 avril 2019 à 14h46 dans

Au Moyen-Âge, la ville de Salies-de-Béarn se fait connaître pour la plus grande des richesses du temps: le sel. Une ressource précieuse qui attire de nombreuses personnes pour le commerce et le thermalisme. Mais saviez-vous que derrière cette ville vêtue d’or blanc, se cache un sanglier ?

Salies la ville salée

Si vous êtes de passage à Salies-de-Béarn, du côté des Pyrénées-Atlantiques, vous avez dû sûrement remarquer son attirance pour le sel. Son architecture en escargot en est même inspirée.

Au XVIIIe, les porteurs appelés « tiradous » couraient à travers la cité avec des cuves d’eau salée qu’ils vidaient dans les « couledés », des petits bacs placés devant les maisons des fabricants de sel.

En 1840, un marathon est lancé pour fournir cette richesse qui semble si banale à présent. Une loi sur le sel oblige les exploitations à produire un minimum de 500 000 kg par an. Une quantité que seul Salies est capable de produire à l’époque. La ville acquiert alors le monopole du sel en France.

C’est pourquoi elle n’a jamais abandonné cette denrée. L’or blanc s’est dès lors ancré dans l’histoire de la ville. Salies-de-Béarn n’ouvre pas ses secrets à n’importe qui… Nous aurait-elle tout dit sur ses petits grains blancs ?

Colomb a découvert l’Amérique, mais petit sanglier a découvert le sel.

Une légende raconte qu’une bête serait à l’origine de la découverte d’une fontaine salée. Lors d’une partie de chasse, un sanglier se fait tirer dessus. Il parvient pourtant à s’échapper, mais la blessure étant trop prononcée il se laissa mourir dans un marécage. Le phacochère est alors retrouvé, avec sur sa robe, ce qui deviendra plus tard la richesse de la cité. De nombreux cristaux s’étaient déposés sur lui dû à l’évaporation de l’eau du bourbier…

Ce sanglier aurait alors donné naissance à ce qui est aujourd’hui la cité du sel.

Le sanglier de Salies, “relaxman” malgré lui ?

Le solitaire a eu du flair. Sa découverte va donner l’idée au docteur Nogaret de construire le premier établissement thermal de Salies-de-Béarn. Ce qui va plaire aux premiers curistes qui vont venir trouver ressources aux thermes de Salies.

Et il faut avouer que l’iode est toujours à la mode, puisqu’aujourd’hui les eaux thermales béarnaises sont à l’origine de la majorité du tourisme du territoire.
D’ailleurs, si vous décidiez d’aller profiter de quelques jours pour vous relaxer dans la ville, n’hésitez pas à passer par la place du Bayaà…

Vous rencontrerez la légende fièrement représentée dans un angle de la place… où une statue d’un sanglier, devenue emblème de la cité trône fièrement depuis 1927.

Et vous, que pensez-vous de cette légende ? Laissez un commentaire juste en-dessous !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

5 × un =

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.