En Azerbaïdjan, la cure de…pétrole pour vous relaxer

Par L'Officiel du Thermalisme
Publié le 23 avril 2019 à 09h50 dans

Oui oui, ça existe et ça se passe en Azerbaïdjan. La nouvelle formule de relaxation vous étonne ? Nous avons tous déjà entendu une personne dire que l’essence sentait bon, que l’odeur de l’huile moteur était agréable, mais de là, à aller se baigner dedans… sans oublier les risques pour la santé !

Les bains de pétroles d’Azerbaïdjan

Le pétrole est la ressource économique principale du pays. Le premier établissement thermal à avoir proposé ces soins controversés a ouvert en 1920 à Naftalan. Située dans le nord-ouest de l’Azerbaïdjan, cette ville est connue pour ses cures aux traitements un peu particuliers… en effet, le pétrole « naftalanais », trop épais pour la vente, trouve sa place auprès de groupes thermaux du pays.

Les personnes qui ont déjà testé ce nouveau « liquide bien-être » se disent absolument satisfaites. Mais comment se passent les soins ? Comment le pétrole qui nous fait avancer les voitures peut-il aussi avoir une connotation « bien-être » ?

Le pétrole est chauffé à 38 degrés pour remplir les baignoires. Le soin consiste à passer dix minutes en immersion dans la baignoire. L’or noir sert alors à soulager les douleurs musculaires, les maladies des os et de la peau, mais aussi les troubles gynécologiques et neurologiques.

Le boss (x2) du pétrole ?

À l’origine de cette méthode, encore une bête… Pas de sanglier cette fois, mais un chameau. D’après la légende, un camélidé à deux bosses a été laissé pour mort près d’une flaque de pétrole. Les propriétés bienfaisantes du liquide noir auraient été découvertes grâce à l’animal, qui aurait trouvé la voie de la guérison grâce à l’inhalation du pétrole.

Le mammifère aurait, malgré lui, découvert un marché florissant. En effet, les cures de pétrole auraient attiré près de 70 000 personnes en 1980. Jusqu’à ce que la guerre éclate en 1988. Les établissements accueillants les bains d’or noir se convertissent alors en lieux d’accueils pour les réfugiés du conflit.

Depuis les années 2000, la ville reconstruit son image de place relaxante et ouvre de nouveaux établissements pour se ressourcer.

Une cure apporte l’hydrocarbure

Rappelons que les risques d’hydrocarbures sont forcément présents… Malgré les bons dires des salariés qui de centres thermaux proposant ce soin, de nombreux médecins occidentaux mettent en garde les curistes.

Pour information, in retrouve dans l’huile de Naftalan 50 % de naphtalène. Une substance qui se trouve également dans les cigarettes… Devons-nous regarder les risques cancérigènes ?

 

©Unsplash

Un commentaire

  • Alfredo Liaizaret dit:

    Je trouve que l’explication est claire. Mais comment contacter les responsables de la station thermale afin de savoir le programme des soins et le prix des soins et de l’hôtellerie ?

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