Cancer de l’utérus ou de l’ovaire : une cure thermale pour atténuer les séquelles

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Fatigue, cicatrices, douleurs, troubles urinaires et digestifs… Comme de nombreuses patientes en rémission d’un cancer gynécologique, vous souffrez de séquelles liées à la maladie et aux traitements associés ? La cure thermale post-cancer de l’utérus ou de l’ovaire vous accompagne dans votre reconstruction physique et psychique.

Le cancer touche environ 180 000 femmes chaque année en France. Dans près de la moitié des cas, il s’agit d’un cancer du sein ou d’un cancer gynécologique. Les cancers gynécologiques peuvent affecter toutes les parties des organes génitaux féminins. Les plus fréquents sont :

• le cancer de l’endomètre ou cancer du corps utérin (8 000 nouveaux cas par an) ;
• le cancer de l’ovaire (5 000 nouveaux cas par an) ;
• le cancer du col de l’utérus (3 000 nouveaux cas par an).

Les cancers de la vulve, du vagin et des trompes de Fallope surviennent plus rarement. Selon la localisation et le stade de la tumeur cancéreuse, la prise en charge médicale peut comprendre une ablation chirurgicale de l’utérus (hystéréctomie) ou des ovaires (ovariectomie), une radiothérapie externe ou interne (curiethérapie), une chimiothérapie et/ou un traitement hormonal.

Cancers de l’utérus et de l’ovaire : des séquelles invalidantes

Le combat contre la maladie constitue une véritable épreuve pour le corps et l’esprit. Les effets secondaires des traitements contre le cancer sont difficiles à supporter : fatigue, nausées, vomissements, peau abîmée, etc. Certaines femmes en rémission de cancers du col utérin, de l’endomètre ou de l’ovaire souffrent également de complications à moyen et long terme :

• symptômes gynécologiques (douleurs pelviennes, sécheresse vaginale, irritations, relations sexuelles douloureuses) ;
• problèmes intestinaux (coliques, diarrhée et/ou constipation) ;
• prise ou perte de poids ;
• troubles urinaires (cystites, besoin fréquent d’uriner, saignements) ;
• ménopause précoce et stérilité suite à l’irradiation ou à l’ablation des ovaires.

À cela s’ajoutent parfois des difficultés psychologiques : crainte de la récidive, perte de l’estime de soi, vie intime perturbée…

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L’intérêt d’une cure thermale après un cancer gynécologique

Vous êtes en rémission d’un cancer de l’utérus ou de l’ovaire ? Vous pouvez suivre une cure thermale en orientation « gynécologie » (GYN). Reconnues par l’Assurance maladie et la communauté médicale, les cures thermales post-cancers vous offrent un temps de transition idéal entre la fin des traitements et le retour à une vie normale.

Soulager les symptômes persistants de la maladie et des traitements

Les soins thermaux prodigués s’appuient sur les propriétés thérapeutiques des eaux thermales pour réduire les séquelles physiques des tumeurs et des traitements anticancéreux. Ce sont les mêmes que ceux de la cure thermale contre l’endométriose :

• bains thermaux aux effets sédatifs et relaxants ;
• soins locaux externes : application de compresses d’eau mère tiède et de boue thermale sur le bas-ventre pour soulager les douleurs ;
• soins locaux internes : irrigations et douches vaginales, pulvérisation d’eau thermale sur le col de l’utérus, tampons de boue pour assouplir les tissus et accélérer la cicatrisation des muqueuses lésées.

Ces soins d’hydrothérapie sont remboursés par la Sécurité sociale dans le cadre d’une cure conventionnée de trois semaines prescrite par votre médecin traitant, votre oncologue ou votre gynécologue.

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Se reconstruire physiquement et psychiquement après le cancer

Tout comme la cure thermale post-cancer du sein, la cure contre les séquelles de cancers gynécologiques comprend une éducation à la santé pour limiter les risques de récidive et réapprendre à vivre sereinement :

• pratique d’activités physiques et conseils diététiques pour lutter contre le surpoids et la sédentarité ;
• soutien psychologique et groupes de discussion pour partager vos difficultés avec des professionnels et d’autres curistes atteintes de la même pathologie ;
• ateliers socio-esthétiques pour vous réconcilier avec votre image et votre féminité.

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Où faire une cure post-cancer de l’utérus ou de l’ovaire ?

Vous pouvez effectuer une cure thermale pour les suites de cancer de l’utérus ou de l’ovaire dans l’un des 14 centres thermaux possédant l’orientation thérapeutique « gynécologie » :

• Bagnoles-de-l’Orne (Orne)
• Bourbon-l’Archambault (Allier)
• Challes-les-Eaux (Savoie)
• Évaux-les-Bains (Creuse)
• La Léchère-les-Bains (Savoie)
• Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône)
• Luz-Saint-Sauveur (Hautes-Pyrénées)
• Salies-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques)
• Salies-du-Salat (Haute-Garonne)
• Salins-les-Bains (Jura)
• Ussat-les-Bains (Ariège)

Sources :

• Séquelles de cancers utérins et de l’ovaire en cure thermale (CNETh)
• Cancers gynécologiques (AP-HP)
• Les cancers de l’utérus (Service d’oncologie radiothérapie de l’Hôpital européen Georges Pompidou)
• Les cancers gynécologiques (Fondation ARC)