5 pratiques utilisées en cure thermale pour mieux gérer son stress
Dans Santé au naturel 13 septembre 2022
Dernière mise à jour le 9 janvier 2023.
Une cure thermale ciblée permet de réduire considérablement le stress au quotidien, grâce à des soins spécifiques. Elle est aussi accompagnée de modules complémentaires impliquant des pratiques douces, faciles à poursuivre en dehors de la cure.
Les bienfaits des eaux thermales permettent de prendre en charge durablement le stress en cure. Au-delà des soins, d’autres activités sont mises en place afin de proposer un programme complet de cure anti-stress. Intégrées à des programmes psychoéducatifs, ces dernières ont un effet bénéfique sur le mental et l’organisme.
5 méthodes douce pour réduire son stress en cure… et ailleurs !
1. La sophrologie
La sophrologie est l’une des thérapies complémentaires et alternatives les plus répandues. D’après un sondage réalisé par BVA pour la Chambre Syndicale de la Sophrologie en 2018, plus de 11 millions de Français déclarent l’avoir déjà pratiquée.
Cette approche alternative consiste à activer la conscience du corps à travers des techniques de respiration, de relaxation ou encore de visualisation. Selon l’Agence des Médecines Complémentaires et Alternatives, le patient est alors plus à l’écoute de ses ressentis. Avec une pratique régulière, il devient acteur de son équilibre et de son bien-être global.
2. L’hypnose
L’hypnose permet à une personne d’entrer dans un état de conscience modifiée. Ainsi, en se laissant guider par la voix du praticien, le patient peut transformer sa façon de percevoir une situation. Il existe trois types d’hypnose, selon leur objectif :
- l’hypnosédation : à visée sédative, notamment utilisée en anesthésie ;
- l’hypnoanalgésie : contre la douleur ;
- l’hypnothérapie : à vise psychothérapeutique.
Un rapport d’expertise réalisé par l’Inserm en 2015 a démontré l’efficacité de l’hypnose dans certaines situations, en analysant les conclusions de 52 essais cliniques. Par exemple, l’hypnose permet :
- d’alléger les quantités de sédatifs et d’antalgiques lors d’interventions sous anesthésie locale ;
- de diminuer la douleur et l’anxiété ressenties lors de certains actes médicaux ;
- de réduire les troubles digestifs provoqués par un syndrome du côlon irritable ;
- de limiter la fatigue pour les patients atteints de fibromyalgie ;
- etc.
3. La musicothérapie
Selon l’Association québécoise de musicothérapie, cette pratique « consiste en l’utilisation judicieuse de la musique et de ses éléments par un musicothérapeute accrédité afin de favoriser, de maintenir et de rétablir la santé mentale, physique et émotionnelle ». Concrètement, cette pratique se déroule sous deux formes :
- la musicothérapie « active » : le musicothérapeute propose différents instruments au patient pour l’inviter à s’exprimer au travers de sons ;
- la musicothérapie « réceptive » : la séance est construite autour de moments d’écoute musicale selon un protocole prédéfini par le musicothérapeute.
Plusieurs études scientifiques sur le sujet ont permis de démontrer que la musicothérapie :
- améliore l’humeur générale ;
- réduit l’anxiété grâce à la libération d’endorphines ;
- soulage la douleur en diminuant l’utilisation de sédatifs ou de la perception de la douleur ;
- favorise le sommeil.
4. Le yoga
Originaire d’Inde, le yoga est une pratique à la fois physique et mentale. Le but est d’associer des postures, aussi appelées « asanas », à une respiration consciente. Ces enchaînements permettent d’apaiser les fluctuations de la pensée.
Une étude a d’ailleurs montré qu’après 3 mois de pratique régulière de yoga, des femmes en difficulté émotionnelle se sentaient finalement moins stressées, moins anxieuses et moins fatiguées. Par ailleurs, le yoga améliore la capacité de concentration et l’oxygénation du corps.
5. Le Pilates
Semblable au yoga dans sa pratique, le Pilates a pour objectif de renforcer les muscles profonds du corps, de manière douce et au rythme de chacun. Une séance dure quelques dizaines de minutes durant lesquelles plusieurs mouvements musculaires sont réalisés sur un tapis de sol.
Plusieurs études ont souligné qu’une pratique régulière du pilates permettait de :
- renforcer les muscles profonds et d’améliorer la posture ;
- réduire le stress grâce au travail de respiration durant les exercices ;
- assouplir les muscles moteurs ;
- diminuer les risques de blessures musculaires.
Pourquoi réaliser une cure thermale anti-stress ?
Ces 5 pratiques s’inscrivent dans des programmes complémentaires associés à une cure thermale anti-stress. D’une durée de 3 à 12 jours pour la cure libre ou de 18 jours pour une cure thermale conventionnée, elle permet de recevoir des soins thermaux à raison d’une à deux heures par jour.
Les eaux thermales, riches en fer, magnésium ou encore lithium, ont un véritable effet d’apaisement sur le corps. Les massages sous l’eau, les bains en immersion ou encore les modelages favorisent la relaxation tout en faisant pénétrer les oligo-éléments dans l’organisme.
Et vous, avez-vous déjà essayé une de ces pratiques chez vous ou durant votre cure thermale anti-stress ? Dites-nous tout en commentaire !
Sources :
- Fiche pratique de la sophrologie par l’A-MCA, juillet 2021
- Étude Rapid stress reduction and anxiolysis among distressed women as a consequence of a three-month intensive yoga program, par The National Library of Medecine, 2005
- Rapport Evaluation de l’efficacité de la pratique de l’hypnose réalisé par l’Inserm en juin 2015
- Étude STOP-TAG menée par le Conseil national des établissements thermaux, 2006
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